Liban
1948
1972
2010
2020
Période de départ: 1962 - 1980
Les Juifs vivent au Liban depuis l’Antiquité. Le roi Hérode le Grand, au 1er siècle de notre ère, a soutenu la communauté juive de Beyrouth.
Au cours de la première moitié du XXe siècle, la communauté juive s’est considérablement développée en raison de l’immigration en provenance de Grèce et de Turquie, puis de Syrie et d’Irak.
Il y a eu des cas d’émeutes et d’incitations à la haine à l’époque de la création de l’État d’Israël. Tel que rapporté dans le New York Times du 16 mai 1948: “Au Liban, les Juifs ont été contraints de contribuer financièrement à la lutte contre la résolution de partage des Nations Unies sur la Palestine.”
Les actes de violence contre les juifs sont ouvertement reconnus par la presse.
Au milieu des années 50, environ 7 000 Juifs vivaient à Beyrouth. Par rapport aux pays islamiques, la domination chrétienne-arabe, qui a caractérisé la structure politique de ce pays, a mené une politique de relative tolérance envers sa population juive. Néanmoins, étant à une telle proximité physique avec « l’État ennemi » Israël, les Juifs libanais ne se sentaient pas en sécurité et ont décidé d’émigrer en 1967, partant pour la France, Israël, l’Italie, l’Angleterre et l’Amérique du Sud.
En 1974, 1 800 Juifs restaient au Liban, la majorité concentrée à Beyrouth. Les combats de la guerre civile islamo-chrétienne de 1975-1976 ont tourbillonné autour du quartier juif de Beyrouth, endommageant de nombreuses maisons, entreprises et synagogues juives. La plupart des 1 800 Juifs libanais restants ont émigré en 1976, craignant que la présence syrienne croissante au Liban ne restreigne leur liberté d’émigration. Aujourd’hui, environ 150 Juifs restent au Liban.
